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‘Ilm - il faut l'avoir

par Muhammad Alshareef

Allah subhanahu wa ta'ala a donné l'occasion à moi et à ma femme d’habiter à Madinah Munawwarah pendant 6 ans. Au cours de ma dernière année, plus précisément le jeudi matin de la semaine de relâche avant les examens (et les week-ends là-bas sont les jeudis et vendredis), ma femme entra chez nous en pleurant pendant que je me reposais. J’entendis aussi des pleures venant de nos voisins bulgares. Ce n’était pas le genre de pleure que nous entendons durant un khutbah, ni le genre de pleure lorsque vous perdez votre argent ou lorsque vous trouvez une contravention sur votre voiture en sortant de votre classe. C'était le genre de pleure qui me fit penser qu’un membre de sa famille avait décédé, tel que son père. Elle continua à pleurer, donc je lui demandai finalement : « Est-ce que ton père est mort? » Elle me répondit : « Non, c’est Shaykh Bin Baz (rahimullahu ta’ala) qui a décédé. »

Et subhan Allah, il n'y a pas un seul membre de ma famille pour qui j'ai pleuré autant que j’ai pleuré à la mort de Shaykh Bin Baz (rahimahullah). La tristesse que vous éprouvez à la mort de votre propre oncle ne compare même pas à la tristesse éprouvée à la mort de ce shaykh. Le lendemain qui était un vendredi, chaque masjid dans le royaume entier fit leur première khutbah sur la mort de Shaykh Bin Baz (rahimullahu ta’ala), un homme qui avait touché la vie de tant de personnes. Ce vendredi-là, la tristesse répandit tout autour de Madinah AlMunawwarah et partout dans le monde.

Je suis allé au Masjid Qiblatain, et si vous avez été pour le ‘umrah ou le hajj, vous avez probablement passé par ce masjid; c'est là que j’allais pour la prière du vendredi. Il y avait un imam très éloquent qui habitait là, Shaykh Muhammad Ismail. Ses khutbahs était si puissantes, en effet, j'ai appris beaucoup de son style. Il ne pleurait jamais pendant de ses khutbahs, mais ce jour là, il a pleuré - une occasion rare. La première moitié de la khutbah parlait de la vertu des ‘ulema et de l'importance de s’éduquer. La deuxième moitié parlait spécifiquement de Shaykh Bin Baz, rahimullahu ta’ala, et lorsque le shaykh annonça sa mort, il se mit à pleurer. Je remarquai cependant que presque chaque khateeb au ka'bah et ailleurs commençait à pleurer en annonçant la mort du shaykh.

Si vous écoutez la station de radio « Idaatul Quraan al Kareem » basée en Arabie Saoudite, ils font souvent des sessions de fatwa et puis c’est à Shaykh Bin Baz que le présentateur de la station posait les questions. Ce jour-là, il devait annoncer les nouvelles du salat al-janaazah du shaykh sur la radio mais au cours de son annonce, il se mit à pleurer tellement qu’il ne pouvait plus exécuter son travail; il n’arrivait plus à sortir les mots.

Pourquoi est-ce que je vous raconte cela? Dans notre communauté nous avons le désir d’apprendre l'Islam, d’apprendre notre deen. Si je pose la question suivante : « Qui veut mémoriser le Coran? » presque tout le monde lèvera la main. Si je vous demande : « Qui veut apprendre la langue arabe?» presque tout le monde lèvera la main. Et si je vous demande : « Qui veut apprendre le fiqh du deen? » tout le monde lèvera la main. Lorsque finalement les bonnes nouvelles arrivent, comme par exemple, qu’il y a un cours d’arabe qui va commencer qui vous permettra d’accomplir ces rêves, les gens disent : « Désolé, mais je suis occupé » et les mains descendent. « Vous savez, il y a un cours sur le Coran qui se donne! » et ils disent : « J'ai des examens qui commencent bientôt, je ne peux pas suivre ce cours maintenant » et les mains descendent.

Donc la question est la suivante : bien qu'il y ait une passion pour l’éducation, une soif pour apprendre le deen, pourquoi est-ce que nous ne nous présentons pas à l'occasion? La table est dressée et l'invitation est envoyée mais personne ne se présente. Donc si vous voulez venir, venez puis vous verrez deux ou trois frères qui étudient. Allez à une autre halaqa, puis vous verrez six, sept frères qui étudient aussi. Il y aura des étudiants qui étudient ici et là, mais ils sont peu comparés au grand nombre de gens dans notre communauté. Insha Allah, aujourd'hui j’aimerais nous rappeler de l'importance de chercher cette connaissance du deen.

Allah (subhanahu wa ta'ala) dit, et en effet, ceci est une déclaration très puissante :

« Dis : « Croyez-y ou n'y croyez pas. » Il n'y a pas d'importance, cette foi n’est que pour vous-même. Nous entendons suivant qu’un tel acteur est devenu musulman et nous sommes fiers de cela. Non, la fierté est pour cette personne qui est devenue musulmane. C'est lui qui profitera de son eman.

Allah continue : « Ceux à qui la connaissance a été donnée avant cela, lorsqu'on le leur récite, tombent, prosternés, le menton contre la terre et disent : « Gloire à notre Seigneur! La promesse de notre Seigneur est assurément accomplie. » Et ils tombent sur leur menton, pleurant, et cela augmente leur humilité. » (Souate Al-Isra’ 17/107-109)

Mes chers frères et soeurs, à la fin de nos cours nous demandons s'il y a des questions, et puis on me demande souvent : « Est-ce que les guimauves sont haram? » Ou on me demande : « Qu’en dites-vous des mésententes sur les observations lunaires? » Ou : « Est-ce que les hypothèques… » et ainsi de suite. Par contre, une personne fascinante poserait une question comme celle-ci :

« Ya shaykh, quel est le règlement sur l’acquisition de connaissance de la religion? » Je ne vous dirai pas l'avis du shaykh mais celle du Prophète (sal Allahu alayhi wa sallam) qui dit : « Chercher la connaissance du deen est fard pour chaque musulman. »

Prenez le temps d’absorber cela, il n y a personne qui vous dira autrement; le Prophète (sal Allahu alayhi wa sallam) nous dit qu'il est fard d’apprendre le deen.

Vous vous demandez sûrement si la connaissance de tous les éléments de notre religion sont fard. La réponse est non car il est impossible de tout retenir, mais les savants de l’Islam disent qu'il y a certaines portions du deen qu’un musulman est obligé de savoir et sur lesquelles il sera questionné, telles que les choses qui sont directement liées au ibaadah. Par exemple, le wudu : une personne doit faire le wudu avant le salah. Une personne ne peut pas être musulmane et passer sa vie entière comme une musulmane puis dire : « Je n'ai jamais appris à faire le wudu pour le salah. » Elle doit apprendre à le faire puisque c’est un acte qui est fard et elle sera questionnée pour ne pas avoir cherché à apprendre comment le faire.

Pareillement pour le salah, une personne ne peut pas dire : « Je n'ai jamais appris la Fatihah, ça fait dix ans que je suis musulman et je ne l’ai jamais appris, je l'ai simplement récité en français » et ainsi de suite. Une personne ne sera pas excusée pour ceci. Elle doit apprendre ces choses – il est fard qu’elle les apprend.

Et pareillement pour le zakah et le hajj. Plusieurs personnes montent l’avion, font le hajj et le font incorrectement sans demander de l’aide. Ensuite, à la fin du hajj ils disent : « Ya shaykh, j'ai fait ceci et cela mal » et ils ne seront pas excusés pour cela car ils devaient le savoir d’avance, ils aurait dû s’éduquer, et ils doivent s’impliquer dans ces ‘ibaadaat.

Al-Hasan Al-Basree dit de celui qui apprend et agit conformément à sa connaissance : « Il est le bien-aimé d’Allah, l’ami d'Allah, la crème de la création d'Allah. De tous les habitants de la terre, il est le plus précieux auprès d’Allah. Il a répondu l'appel d'Allah et a invité les gens jour et nuit à répondre à Son appel et il promouvait la bonté sur terre. Et il annonce à tout le monde : « Je suis musulman. » Ceci est le khaleefah d'Allah sur terre. »

Plusieurs aspects de connaissance sont fard pour chaque musulman, tandis que d’autres aspects sont fard kifaaya – si une portion de la communauté remplit le besoin alors le péché est absous de la communauté, autrement la communauté entière est pécheresse.

Ibn Al-Jawzee (radi Allahu anhu) dans son livre « Miftaah Daar as-Sa'aadah » explique les aspects de connaissance qui sont fard pour une personne d’apprendre. Il en mentionne quatre :

1. Une personne doit savoir le « usool al-iman al-khamsah ». Il doit savoir les principes et les sommets de notre croyance englobés dans la déclaration suivante : « Aamantu billahi wa malaaikatihi, wa kutubihi wa rusoolihi, wal yawm al-akhir. » Un musulman doit savoir ces choses et ces principes.

2. Un musulman doit avoir connaissance de la législation de l'Islam. Nous avons parlé du salah et du zakah qui sont des actes fard qu'une personne doit exécuter. De même, cette catégorie inclut également le commerce et les affaires; il est fard pour une personne impliquée en cela de savoir ce qui est légal et illégal selon l’Islam dans ses transactions d'affaire.

‘Umar marchait avec un bâton dans les marchés et posait des questions aux gens et les frappait s'ils ne savaient pas les ahkaam (les règlements). Il disait : « Quiconque ne sait pas ces règlements mangera le riba, qu’il l’aime ou pas, à cause de son ignorance. »

3. Il y a certaines choses qui sont haram et qui ont été mentionnées par tous les prophètes. Ibn Jawzee (rahim Allahu ta'ala) nous informe que ceci est mentionné dans le verset d'Allah (subhanahu wa ta'ala) : « Dis: « Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas. » (Al-A’raf 7/33) Il est fard pour une personne de savoir cela.

4. Finalement, le quatrième point est au sujet de l’interaction familiale. Un musulman doit savoir ce qui est fard de lui en vue de sa femme et de ses enfants. En fait, s’il n’accomplit pas ses devoirs, ses enfants ainsi que sa femme pourraient prendre cet homme à un juge musulman qui pourrait le forcer et l’éloigner de sa famille, car il est fard qu'il sait que ceci est la loi d'Allah (subhanahu wa ta'ala).

Lorsque nous assistons aux ateliers ou à une conférence, nous nous sentons satisfaits d’avoir acquiert de nouvelles connaissances au sujet de notre deen. Par contre, cette idée de satisfaction de ce dont on a appris n’est pas une caractéristique des musulmans qui sont venus avant nous. Leur satisfaction n'atteignait jamais le sommet. Ils étaient toujours en quête d’apprentissage.

Ibn Al-Jawzee dit : «Permettez-moi de vous raconter ma situation. Je ne suis jamais satisfait en me disant que j'ai lu plusieurs livres. Si je trouve un livre que je n'ai pas vu auparavant – (et remarquez bien qu’il dit ‘vu’ et non ‘lu’) – c'est comme si j'ai trébuché sur un trésor. » Si nous nous référons à un arc-en-ciel, ils disent que si vous le suivez jusqu’à sa fin, vous obtiendrez un trésor. Ibn Al-Jawzee cherchait toujours la chance de trouver ce pot d'or : un livre qu'il n’avait jamais vu.

Subhan Allah, lorsque nous ne voyons pas ce genre de passion d’apprendre le deen, il est probablement dû aux péchés commis par notre communauté; ceci est un obstacle qui nous retarde, qui nous empêche d’apprendre deen ou de pratiquer ce qu’on a appris.

Ibn Mas'ood (rahim Allah) déclara : « Je pense qu'une personne pourrait oublier la connaissance qu'elle a acquise à cause de son péché. »

En effet, Abu Haneefah mentionne dans Tabaqaat Al-Hanafiyyah 2/487 que lorsqu’il n’arrivait pas à trouver la réponse à une question, il disait à ses étudiants : « Cette distraction est due à un péché que j'ai commis. » Cependant, lorsqu’il se trouvait dans cette situation durant son halaqa soit qu'il disait « astaghfir Allah » pour demander le pardon d’Allah, soit qu’il se levait durant le halaqa, laissant ses étudiants, pour aller prier, espérant qu'Allah le pardonnerait. Ensuite, quand la réponse lui venait, il jouissait et disait : « J’ai les bonnes nouvelles qu’Allah m’a peut-être pardonné. »

Ceci fut raconté à Al-Fudayl ibn Iyaad, qui, quand il l’a entendu, se mit à pleurer disant : « Ceci est dû à l’humble vie qu’il vit. Quant aux autres, ils ne se rendront pas compte de ceci. » Abu Haneefah a compris cela mais peu de gens l’ont compris, que l’oublie est dû à nos péchés.

Les gens qui nous ont précédés dépensaient leur argent pour l’éducation. De nos jours, lorsque des cours sont offerts gratuitement, vous penseriez que les gens viendraient en grand nombre, mais cela n’est pas le cas. Et s’il y a un frais pour assister au cours ils disent : « Pourquoi dois-je payer de l'argent pour apprendre l'Islam ? » et les nombres diminuent. Contrairement, les gens d’avant dépensaient leur richesse pour cette cause. En fait, ils vendaient même leur maison afin que leurs enfants puissent aller apprendre le deen.

Un des savant de l’Islam, Alee ibn Aasim, dit : « (Quand j'étais jeune) mon père m'a donné 100.000 dirham… » Est-ce que vous savez quel genre de voiture vous pourriez acheter avec 100.000 dirham? Je ne sais pas, mais insha Allah, ça pourrait être un bon. Il continua : « …et il me dit : « Prends cet argent et sort d’ici; je ne veut pas voir ta face jusqu'à ce que tu remplaces ces 100.000 dirham avec 100.000 ahadith. Jusqu’à ce temps-là, on ne se connaît pas. »

Et ils jouissaient lorsqu’ils apprenaient quelque chose de nouveau :

Dans Al-Bidaayah wan-Nihaayah nous apprenons d’Abu Ja'far Muhammad ibn Ahmad An-Nasafee qui vivaient en pauvreté, et ceci était commun parmi les savants de l’Islam. Il était si pauvre qu’un jour son fils lui demanda : « Quand allons-nous sortir de cette pauvreté ? » Abu Ja’far dormit en tristesse cette nuit-là en pensant à sa pauvreté et à ses dettes. En contemplant tout cela, il commença à songer à un problème de fiqh qu’il n’arrivait pas résoudre. Soudainement, la réponse lui vint à l’esprit puis il se mit à sauter de joie dans l'obscurité en criant : « Ayn al-mulook! » Sa femme aurait dû croire qu’il avait trouvé de l’argent ou un moyen de sortir de leur état de pauvreté. Elle lui demanda : « Qu'est-il arrivé? » Il répondit : « J'ai réussi à résoudre un problème de fiqh ! » Elle était surprise par toute la joie qu’il démontrait. Bien qu'ils étaient dans l'état qu'ils étaient, il était heureux parce qu'Allah avait facilité ce problème pour lui.

Abu Ubaid Qaasim ibn Salaam prit 40 ans pour écrire son livre « Ghareeb Al-Hadeeth ». Parlant de cette période de sa vie, il dit : « Pendant que j’écoutais les savants de l’Islam, si j’apprenais d’eux quelque chose de nouveau, une gemme, je me précipitais chez moi et l'écrivais dans le chapitre approprié du livre. Ensuite, je passais la nuit entière le sourire aux lèvres. »

Nous épatons de la grosseur des livres de Nawawee et des autres et nous croyons que si nous ouvrons l’un de ces livres, nous ne le finirions jamais. Où ont-ils trouvé le temps d’apprendre tout cela et l’écrire? Imam Nawawee (rahim Allahu ta'ala) n’a pas obtenu tout ses connaissances simplement en allant à la bibliothèque et en lisant des livres jusqu’à sa mort. Il dit qu'il faisait des dua pour acquérir toutes ces connaissances, et ceci est vrai, mais vous devez également agir conformément à vos duas, et insha Allah, Allah vous bénira.

Lorsqu’il était jeune, Imam Nawawee assistait à 12 halaqas ou cours tous les jours, du matin au soir. Et ces cours n'étaient pas le genre de cours où on ne prend pas des notes ; donc nous pouvons constater à quel point il était éduqué.

Lorsque j’étudiais à l'Université de Médine, il y avait un étudiant qui dormait pendant les cours. Il n’avait pas payé pour ces cours car il avait obtenu des bourses, alors il dormait. Nous avions cinq cours par jour, cinq jours par semaine, donc vingt-cinq classes par semaine et ce gars dormait dans ces vingt-cinq classes chaque semaine pendant toute l'année. Et je ne plaisante pas; je n'exagère pas. Si vous avez vécu en Arabie Saoudite, vous savez de quoi je parle. Durant la dernière classe de l’année avant l'examen final, il y a toujours une personne désignée pour confronter et demander aux enseignants de faciliter les examens. Lorsque notre enseignant de tawheed entra dans la classe, le gars se réveilla et dit : « Khaffaf, yaa shaykh [facilitez-le pour nous, ô shyakh]. » Le shaykh ne savait pas qui était ce gars. Il se sentit gêné et surprit, et essaya de faire des excuses disant : « Vous savez, ce n'est pas dans nos mains, les universités nous disent de le faire dur. » C’était la première fois que ce gars était éveillé, puis après avoir plié, il s'est endormi. Pendant que le shaykh donnait sa leçon, il se tourna vers le gars endormi. Il frappa alors sa table et dit : « Il est interdit de dormir dans les cours ! Ô vous qui cherchez un examen facile, réveillez-vous. » C'était une leçon valable ; si vous voulez que vos examens soient faciles, alors vous devez vous réveiller.

Il y a un poète qui raconta l'histoire d'une femme qui, contrairement à certaines des soeurs de notre temps, se fâchait contre son mari pour avoir dépensé tout son argent sur des livres. Un jour son mari lui répondit : « Laisse-moi tranquille. Peut-être qu’un de ces livres m’aidera-t-il à obtenir mon livre dans ma main droite au jugement dernier. »

Aqooloo qawli haadha wastaghfir Allahi liyakum wa lisaan al muslimeena wal muslimaat, astaghfir Allah innahu huwa ghafoor ar-raheem.